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Lyncéus

festival#11

 

 
Échapper ? À qui ? À quoi ? Et pourquoi, d’ailleurs ? Et pour où, surtout ? Bonnes questions.
 
Par précaution, on va les laisser ouvertes. Sait-on jamais, vous pourriez avoir envie d’y répondre. On est bien d’accord, ça fait pas très sérieux une question ouverte comme ça à tous les vents. On reste sur sa faim, il y a comme un petit air d’inachevé. Une impression de fuite. Une espèce de soupape qui ne dit pas son nom. Eh bien c’est justement ce qu’on vous propose ! Parfois, c’est agréable de sentir qu’on a une porte de sortie, non ?
 
Un échappatoire inattendu qui soudain se profile quand l’horizon paraît bouché. Une annulation de dernière minute qui vient tout à coup donner de l’air à la loi des plannings. Un train qui part dans la demi-heure, que vous n’aviez pas prévu, et qui vous cligne de l’oeil. Quelqu’un qui enfin vous dit « Tu n’es pas obligé.e ». Vraiment c’est agréable, non ?
 
Peut-être aussi qu’on en manque, des occasions de s’échapper. Des autorisations à échapper. On nous a appris à tenir bon, à persévérer, à aller de l’avant. Mais faire demi-tour, rêver en chemin, s’aventurer dans les trous, oublier, s’oublier ?… Laisser tomber n’est pas toujours le signe d’une maladresse. Alors, allons-y, commençons tout de suite : autorisons-nous les échappées ! Sachons nous sauver quand il le faut.
 
Échapper pour mieux revenir ou échapper pour ne plus revenir, peu importe. C’est reposant, non ? De se dire et redire qu’on est pas toujours obligé de subir la fatalité, qu’on n’est pas toujours forcé de la combattre. Parfois on peut aussi la contourner, s’en aller faire un brin de promenade et voir ce qui se passe… 

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